Au Japon récemment, le nombre d’enfants diminue. Il y a beaucoup de familles à enfant unique et dans chaque foyer la somme que les parents peuvent dépenser pour l’éducation de leurs enfants augmente. Cependant comme j’étais la plus jeune de 3 sœurs, je ne pouvais pas songer à aller dans un collège ou un lycée privé.
Au Japon, il y a des collèges et des lycées, publics et privés, chacun possédant des caractéristiques variées. Basiquement, il y a énormément de Japonais qui appartiennent à la classe moyenne et beaucoup vont à l’école publique. L’éducation au collège est obligatoire, donc peu importe combien vous êtes stupide, il y aura toujours un collège public où vous pourrez aller. Toutefois le lycée n’est pas obligatoire, il y a des examens pour rentrer dans les lycées publics et dans de grandes agglomérations comme Tokyo, certains élèves échouent à ces examens et se retrouvent à devoir aller dans des lycées privés mal classés.
Bien sûr il y a beaucoup d’établissements de très bonne réputation au sein des lycées privés et beaucoup d’enfants étudient frénétiquement pour les intégrer. Il y a donc une certaine tendance selon laquelle les élèves riches et intelligents vont dans un lycée privé haut classé, et les élèves intelligents mais pas si riches vont dans un lycée public haut classé. Mais là où il faut faire attention c’est que pour les enfants qui sont pauvres et pas si intelligents, s’ils ratent les examens d’entrée aux lycées publics, ils devront aller dans un lycée privé à mauvaise réputation et très cher.
Pour les universités, seulement une poignée d’élèves les plus brilliants intègre une université nationale, le reste va dans des universités privées. Il existe un classement des meilleures universités privées, les étudiants diplômés d’établissements prestigieux sont extrêmement courtisés. Au Japon, à moins d’être parmi l’élite des étudiants, on doit aller à une université privée et les frais d’inscription sont d’au moins 4.000.000 yens.
Dernièrement au Japon, les frais d’inscription pour les lycées publics sont finalement devenus gratuits. Mais les universités privées restent chères à 4.000.000 yens. Pour une famille avec 3 enfants les frais de scolarité dépassent aisément les 10 millions de yens. J’aimerais bien que le gouvernement japonais pour sa prochaine étape envisage d’allouer du budget pour les frais d’inscription des universités.